Qui est Saint Joseph ?

Un père aimé, un père dans la tendresse, dans l’obéissance et dans l’accueil, un père au courage créatif, un travailleur, toujours dans l’ombre : ce sont avec ces mots, empreints de tendresse, que le Pape François décrit saint Joseph dans la Lettre apostolique Patris Corde, publiée mardi 8 décembre 2020.
Source : Diocèse d'Aire et Dax
Saint joseph est fêté avec solennité le 19 mars.
La solennité de St Joseph est l'occasion, pour les couples et les personnes seules fidèles à leur sacrement de mariage, de se redire OUI devant le Seigneur.
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La journée du 1er mai est placée sous la protection de St Joseph, travailleur.
Que sait-on de St Joseph ?
On sait qu'il est charpentier à Nazareth et le métier de charpentier est alors hautement estimé pour sa compétence et son utilité.
Joseph doit épouser Marie, et ils n'habitent pas ensemble. Pourtant, Marie est enceinte. En songe, Joseph apprend que l'Enfant que Marie porte "vient de l’Esprit Saint". Joseph eut foi en cette parole de l'ange et fit ce que l'ange du Seigneur lui avait prescrit : il prit Marie chez lui et il donna à l'Enfant le nom de Jésus (Matthieu 1, 18-25).
Il est considéré comme le père de Jésus et c'est lui qui l'emmène en Égypte pour le protéger des menaces d'Hérode, puis le ramène en terre d'Israël.
Il s'inquiète, à juste titre, de la fugue de Jésus qui, à douze ans, reste à Jérusalem sans prévenir ses parents. Quand ils le retrouvent au Temple, lui ne dit rien, c'est Marie qui parle : "Ton père et moi, nous te cherchons tout angoissés" (Luc 2,48).
Joseph n'est pas bavard et l'Évangile ne cite aucune parole de lui. Il initie Jésus au travail de charpentier et Jésus lui-même est appelé tantôt le charpentier (Marc 6, 3), tantôt le fils du charpentier (Matthieu 13, 55) ou le fils de Joseph (Luc 4, 22 et Jean 1, 45).
Dans les récits de la vie publique de Jésus, on ne parle plus de Joseph et on en conclut qu'il était mort. Joseph reste en tous cas une belle image de père, attentif aux messages de Dieu, soucieux de sa famille, travailleur efficace, discret et silencieux, mais très présent.
Père aimé, tendre et obéissant
Saint Joseph, en effet, a exprimé concrètement sa paternité en ayant « fait de sa vie une oblation de soi, de son cœur et de toute capacité d’amour mise au service du Messie » (Paul VI, homélie, 19 mars 1966). C’est précisément en raison de son « rôle charnière qui unit l’Ancien et le Nouveau testamen t» qu’il a « toujours été très aimé par le peuple chrétien ». En lui, « Jésus a vu la tendresse de Dieu », « celle qui nous fait accueillir notre faiblesse », parce c’est « à travers, et en dépit de notre faiblesse » que se réalise la plus grande partie des desseins de Dieu. [...]
Joseph est également père dans l’obéissance à Dieu : avec son “fiat”, il sauve Marie et Jésus et enseigne à son Fils à « faire la volonté du Père ». Appelé par Dieu à servir la mission de Jésus, « il coopère dans la plénitude du temps au grand mystère de la Rédemption et il est véritablement ministre du salut ».
Source : Diocèse d'Aire et Dax
Un père qui accueille la volonté de Dieu et du prochain
Dans le même temps, Joseph est « père dans l’accueil », parce qu’il reçoit Marie « sans conditions préalables ».[...] L’Époux de Marie est celui qui, confiant dans le Seigneur, accueille dans sa vie des événements qu’il ne comprend pas, laissant de côté ses raisonnements et se réconciliant avec sa propre histoire. La vie spirituelle de Joseph « n’est pas un chemin qui explique, mais un chemin qui accueille », ce qui ne fait pas de lui un « homme passivement résigné » pour autant. Au contraire : « il est fortement et courageusement engagé », car avec la force pleine d’espérance de l’Esprit-saint, Joseph a su faire aussi place « à cette partie contradictoire, inattendue, décevante de l’existence ».
Ce que Dieu dit à notre saint, il semble le répéter à nous aussi : « N’ayez pas peur ! », parce que « la foi donne un sens à tout évènement, heureux ou triste », et nous fait prendre conscience que « Dieu peut faire germer des fleurs dans les rochers ».
Source : Diocèse d'Aire et Dax
Père courageux et créatif
Patris Corde met en exergue « le courage créatif » de saint Joseph, celui que l’on rencontre dans les difficultés et qui tire de nous des ressources que nous ne pensions même pas avoir. « Le charpentier de Nazareth, explique le Pape, sait transformer un problème en opportunité, faisant toujours confiance à la Providence ». Il affronte les problèmes concrets de sa famille, comme le font toutes les autres familles du monde.
Source : Diocèse d'Aire et Dax
Un père qui enseigne la valeur, la dignité et la joie du travail

© Georges de Latour
Honnête charpentier qui a travaillé « pour garantir la subsistance de sa famille », Joseph nous enseigne aussi « la valeur, la dignité et la joie » de « manger le pain, fruit de son travail ». [...]
« Il est nécessaire de comprendre, avec une conscience renouvelée, la signification du travail qui donne la dignité » qui « devient participation à l’œuvre même du salut » et « occasion de réalisation, non seulement pour soi-même mais surtout pour ce noyau originel de la société qu’est la famille » (Pape François).
Père dans l’ombre, décentré par amour de Marie et Jésus
Prenant appui sur L’ombre du Père, livre de l’écrivain polonais Jan Dobraczyński, le Souverain pontife décrit la paternité de Joseph envers Jésus comme « l’ombre sur la terre du Père Céleste ». « On ne naît pas père, on le devient », observe le Pape François, « parce qu’on prend soin d’un enfant », en assumant la responsabilité de sa vie. Malheureusement, dans la société contemporaine, « les enfants semblent souvent être orphelins de père », de père capable « d’introduire l’enfant à l’expérience de la vie », sans le retenir ou le posséder, mais bien en le rendant « capable de choix, de liberté, de départs ». En ce sens, Joseph est qualifié de « très chaste », ce qui exprime « le contraire de la possession »: il « a su aimer de manière extraordinairement libre » pour mettre au centre de sa vie, Marie et Jésus.
Le bonheur de Joseph est dans « le don de soi »: jamais frustré mais toujours confiant, Joseph reste silencieux, sans se lamenter, mais pose toujours « des gestes concrets de confiance ». [...] Le véritable père est celui qui « renonce à la tentation de vivre la vie des enfants », et en respecte la liberté, parce que la paternité vécue pleinement rend le père « inutile » à partir du moment où « l’enfant est autonome et marche tout seul sur les sentiers de la vie ». Être père n’est jamais « un exercice de possession », souligne François, mais « un signe qui renvoie à une paternité plus haute », « au Père céleste ».
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