Bioéthique

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Loi bioéthique : chacun est maintenant renvoyé à sa liberté et à sa responsabilité

Communiqué de presse du 30 juin 2021

La loi de révision des lois de bioéthique vient d’être votée par l’Assemblée nationale. Malgré plusieurs années de débats, une logique s’est imposée qui fait de la dignité de l’être humain une valeur à géométrie variable. Le « large consensus » voulu par le Président de la République n’existe pas et l’on voit triompher une volonté idéologique malgré de nombreuses alertes – parfois de simple bons sens - exprimées par nos concitoyens.

Le socle de la « bioéthique à la française » dont notre pays était si fier est gommé : la dignité propre à tout être humain – petit et grand – n’est plus le point focal.

Face à cette loi, les évêques de France continuent de manifester une grande inquiétude et adressent un appel.

Maintenant que la loi de notre pays autorise de nouvelles transgressions, il importe plus que jamais que chacun trouve les moyens de la vigilance et d’un discernement personnel afin de faire ses choix en pleine conscience de ses conséquences éthiques. La satisfaction d’un besoin - même légitime -, le principe d’égalité, les besoins de la recherche
scientifique, la peur du handicap ne peuvent justifier qu’on traite l’être humain comme un matériau manipulable et éliminable.

Si la loi dit le droit, elle ne dit pas le bien. Ce nouveau cadre législatif fait sauter de nouvelles digues éthiques et renvoie chacun, plus que jamais, à sa responsabilité personnelle.

Mgr Eric de Moulins-Beaufort
Archevêque de Reims
Président de la Conférence des évêques de France


Bioéthique : Un enjeu d'humanité

L’Église a toujours été présente aux débats qui touchent, d’une façon ou d’une autre, à la dignité de la personne humaine. Cette présence est constitutive de sa mission au service de l’homme en tant que « route fondamentale de l’Église. » (Jean-Paul II, Lettre encyclique Redemptoris hominis, n. 14). Selon la belle expression du Concile Vatican II, « il n’est rien de vraiment humain qui ne trouve écho » (Concile Vatican II, Constitution pastorale Gaudium et spes, n. 1) dans le cœur des chrétiens. Bien des questions ont ainsi résonné dans le cœur de l’Église au fil des siècles, telle la « question sociale » du XIXème siècle qui a conduit Léon XIII à publier l’encyclique Rerum novarum (1891), véritable acte fondateur de la Doctrine sociale de l’Église.

Depuis quelques décennies, une nouvelle « question sociale » a émergé en lien avec le développement des biotechnologies dans la mesure où elles risquent de forger une certaine conception de l’homme et de la société. Tout en encourageant les progrès des sciences biomédicales qui ouvrent de nouvelles perspectives thérapeutiques (Voir, à titre d’exemple, le discours de Benoît XVI du 31 janvier 2008.), l’Église nous invite à un discernement. Il s’agit d’interroger le sens même de ces progrès d’autant qu’ils élargissent sans cesse le champ des possibles ; la question peut ainsi se poser en ces termes : tout ce qui techniquement possible est-il recevable du point de vue éthique ? En d’autres termes, quelles sont les limites à fixer aux progrès de la biotechnologie ? Notre responsabilité se trouve ainsi engagée si nous voulons que ces progrès demeurent au service de la personne humaine dans le respect de sa dignité inaliénable, et tout particulièrement des plus vulnérables : l’enfant à naître, les parents touchés par l’infertilité, la personne malade ou porteuse d’un handicap… C’est donc à un enjeu d’humanité que nous sommes confrontés.

Sans chercher à formuler des solutions « toutes faites » à des questions aussi complexes touchant à la souffrance, l’Église propose des repères en vue d’un discernement personnel, en conscience. Tel est le sens des documents présentés dans cette rubrique du site. Ils expriment le point de vue de l’Église et sa contribution au débat sur les différentes questions de bioéthique : la recherche sur l’embryon, l’avortement, la procréation médicalement assistée, la gestation pour autrui, le don d’organes, le diagnostic prénatal, etc.

Notons que si cette contribution est éclairée par la foi, elle est également fondée en raison, elle est à ce titre accessible à toute personne, croyante ou non. Elle peut ainsi alimenter le dialogue auquel les catholiques ont, eux aussi, à prendre part, dans le respect de leurs interlocuteurs. Loin de constituer une simple confrontation d’opinions subjectives, le dialogue est « service du logos, c’est-à-dire de la vérité que les partenaires admettent ne pas confisquer mais veulent sincèrement chercher ensemble. (Mgr Pierre d’Ornellas et allii, Questions pour un discernement, Lethieulleux-DDB, 2009, p. 10) ». Nous avons ainsi à nous engager ensemble dans cette recherche d’une vérité qui nous dépasse et nous précède : la vérité sur l’être humain, seule mesure du progrès de la biotechnologie. Puissent les documents ci-dessous rassemblés aider chacun à mieux participer à ce dialogue « qui unit l’amour à la vérité et la vérité à l’amour. ( Ibid, p. 11) »

Source : eglise.catholique.fr


Le site de l’Église de France sur la bioéthique :
eglise-bioethique.fr


Suivez l'actualité Bioéthique


Communiqué des évêques de France du 13 janvier 2021

"Que nos yeux ouvrent" : les évêques de France invitent à 4 vendredis de jeûne et de prière pour sortir d'une bioéthique aveuglée.



Coup de tonnerre dans l’hémicycle le 7 octobre 2019 ! Enfin, un débat et un vote humain sur la trisomie 21.

Dans la nuit [du 7 au 8 octobre 2019], les députés ont refusé d’étendre le diagnostic préimplantatoire (DPI) à la trisomie 21. Ils ont dit non au tri d’embryon en éprouvette sur leur caractéristique chromosomique. Agnès Buzyn, ministre de la santé, donnait déjà un bon signal en refusant de porter ce choix collectif de sélection et de tri, « qui nous emmènerait vers une société eugéniste sans le vouloir » expliquait-elle lors de son audition devant la commission spéciale bioéthique début septembre.

[...] Le tout diagnostic n’a pas gagné. [...] C’est l’humain qui s’est révélé, dans un débat, un vrai débat qui a pu libérer la parole pour une vraie inclusion des personnes fragiles [...]

Lire l'intégralité de l'article à lire sur www.fondationlejeune.org

Loi bioéthique : les évêques s'expriment

Positions de la CEF

Lundi 16 septembre 2019, la Conférence des évêques de France a livré ses positions dans le cadre des débats de la loi bioéthique lors d’un événement au Collège des Bernardins (Paris), en présence de Mgr Pierre d’Ornellas, archevêque de Rennes, responsable du groupe de travail sur la bioéthique, Mgr Eric de Moulins-Beaufort, archevêque de Reims, Président de la CEF et Mgr Michel Aupetit, archevêque de Paris.

Conférence de la CEF aux Bernardins vue par les jeunes


Comprendre les enjeux

En 2017, l’Assemblée plénière des évêques de France, réunie à Lourdes, a approuvé la mise en place d’un groupe de travail sous la responsabilité de Mgr Pierre d’Ornellas, archevêque de Rennes en vue des États généraux de la bioéthique.

Source : eglise.catholique.fr

Consultez les fiches du groupe de travail "bioéthique" de la CEF


Dons d’organes
Diagnostic (dépistage) prénatal
Interactions biologie-psychisme
biotechnologies
Recherche sur l’embryon humain
Don de gamètes

Fin de vie
Thérapie génique germinale
Assistance médicale à la procréation ou AMP
Gestation pour autrui
Intelligence artificielle
Mégadonnées

Site d'actualités et de synthèses de presse sur la bioéthique :


Que dit L’Église ?

Début de la vie

Face à des soit disant certitudes selon lesquelles il serait évident que telle vie humaine ne vaudrait plus la peine d’être vécue, ou qu’il est possible de la produire selon nos simples désirs d’adulte, rappelons que la vie est toujours un don à recevoir et un trésor sans prix.

Source : eglise.catholique.fr

Déroulement de la vie

Aimer la vie, [...] c’est apporter sa pierre pour que grandisse en notre société une culture de vie, de soin, de relation et d’accompagnement. Mgr D’Ornellas nous invite à « rendre raison » de la beauté de la vie humaine, don de Dieu, mais « avec douceur et respect », comme nous y invite l’apôtre saint Pierre (1 Pierre 3,15-16).

Source : eglise.catholique.fr

Fin de vie

La dignité humaine est inviolable et inaliénable, quelles que soient les fragilités vécues. Qu’il est magnifique de prendre soin avec douceur et compétence de telle sorte que les souffrances humaines soient apaisées !

Source : eglise.catholique.fr

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