Décès de frère Antoine Bonneau, moine de St Benoit

Nous recommandons à la prière du diocèse
frère Antoine Bonneau, moine de St Benoit ,
décédé le 10 novembre 2021.
Ses obsèques ont été célébrées le 16 novembre 2021 à l’Abbaye de Fleury.
Biographie
André BONNEAU voit le jour le 5 décembre 1941. C’est le Cinquième enfant d’une fratrie de six. Ses parents tiennent une ferme dans le Gâtinais, à la limite du Loiret et de l’Yonne. Dans cette famille très chrétienne, il est baptisé sous les noms d’André, Joseph, Marie.
Il reçoit un appel à la vie religieuse dès l’âge de 12 ans. C’est au prêtre d’une paroisse voisine que le jeune homme de 20 ans confie sa recherche d’une vie consacrée. L’année suivante, avec un groupe de jeunes, André vient passer une journée à Saint-Benoît. La basilique, visitée avec un moine, l’a tout de suite conquis. Il y revient seul à plusieurs grandes fêtes et décide d’y entrer le 15 septembre 1966. Il reçoit le nom d’Antoine et fait sa première profession à l’Epiphanie, le 6 janvier 1968. Dès le noviciat, il travaille au jardin et en devient responsable durant une quinzaine d’années. Il recevra ensuite la charge de portier, où il occupe les temps libres à recopier à la main toute la Bible en 33 gros cahiers. On lui confie ensuite la buanderie, puis le réfectoire où il continuera à rendre quelques petits services quand les infirmités l’obligeront à s’en retirer. Il meurt le 10 novembre 2021, dans son sommeil, à l’hôpital d’Orléans où il était soigné depuis plusieurs semaines pour insuffisances cardiaques et rénales.
Frère Antoine avait un réel talent de conteur. Son côté « nature » excellait dans des monologues humoristiques très attendus pour les séances récréatives. Il les ponctuait de commentaires d’un bon sens rustique irrésistible. On retrouve cet art du conteur avec les souvenirs publiés dans le Renaissance de Fleury de juin 2021. Âme simple et fidèle,
il tenait à jour un petit carnet dans lequel il notait toutes les personnes pour lesquelles il priait jour après jour. Interrogé sur ce qui l’avait aidé à persévérer dans sa vocation, il expliquait : « C’est la prière de maman, qui était morte depuis 1969.» Il ajoutait : « N’oublions pas ceux que nous disons morts et qui sont si puissants auprès de Dieu. »
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