Décès du Père Michel THIBAULT

Nous recommandons à la prière du diocèse
le père Michel THIBAULT,
décédé à son domicile à Saint-Christol-lès-Alès,
le vendredi 26 mars 2021,
à l’âge de 90 ans.

Il était dans la 63ème année de son sacerdoce.

La messe des obsèques a été concélébrée
le mercredi 31 mars 2021, à 14 heures 30,
en la Cathédrale d’Alès

Son corps a été incinéré le jeudi 1er avril 2021

« Père, je proclame ta louange : ce que tu as caché aux sages et aux savants, tu l'as révélé aux tout-petits »
Lc 10,21

Biographie du Père Michel THIBAULT (1930-2021)

Le père Michel Thibault nous a quittés le 26 mars dernier. Il était issu d’une famille nombreuse orléanaise. Son père avait été l’un des responsables diocésains de ‘Vie Montante’.

Ordonné en 1958, il est vicaire pendant une année en paroisse (Puiseaux) avant d’être envoyé comme enseignant à Changis (Seine-et-Marne) au séminaire des vocations tardives. Déjà au séminaire, puis comme jeune prêtre, il a connu la maladie pendant plusieurs années, ce qui le rendra proche des personnes fragiles. Il a été très investi au niveau diocésain, provincial et national auprès de l’enfance (et jeunesse) inadaptée (SCEJI). Passionné par l’humain, il enseigne à Tours comme intervenant en anthropologie. Il entreprend un travail, récompensé par le grade de Docteur en Sciences sociales. Il intervient plusieurs années comme conseiller liturgique pour l’émission ‘le jour du Seigneur’. Dans le diocèse d’Orléans, on le voit intervenir pour des formations liturgiques qui marquent par sa manière de prendre en compte l’espace liturgique propre à chaque église, et la manière d’habiter par le corps (et le chant) cet espace. On le voit aussi traduire en langage des signes les textes de certaines célébrations officielles.

On garde de lui le souvenir d’un homme d’une grande sensibilité, d’une attention toute particulière aux jeunes et adultes handicapés ou inadaptés. Avec lui, chaque petit moment semblait un moment fort, où il s’efforçait d’aller au plus profond de la rencontre.

Depuis une bonne quinzaine d’années, il était retiré à Saint-Christol-lès-Alès où il vivait dans un style érémitique, tout en donnant des services localement à des paroisses ou communautés religieuses.